(J’ai écrit ce texte au clavier, un matin très tôt au réveil. en utilisant une des méthodes d’écriture créative que je transmets dans mes formations d’écriture : Écrire sans s’arrêter, en tapant le plus rapidement possible, et sur un rythme sonore, puis changer de main, et laisser la main non dominante écrire)
Cette nuit, j’ai rêvé que le docteur Martel était nue dans mon bain.
Quand je suis entré dans la salle de bain, j’ai été un peu surpris, et gêné en mème temps.
Elle m’a demandé ce que je faisais là.
Et moi, comme un âne, je me suis justifié, d’être chez moi…
…
Le chameau avec lequel j’ai grandi est mort en Abyssinie.
Vous, les orques, les dauphins, et les otaries de mon jardin,
Pensez à vous couvrir, il fait froid dehors.
…
QUI ÉCRIT EN MOI ?
Je dessine avec des mains sur un clavier
Ou plutôt des mains dessinent sur un clavier,
Et je te laisse guider mes doigts
Toi qui que tu sois,
j’aimerais faire un pacte avec toi, un serment d’amour et d’amitié,
nous vivons ensemble depuis bien longtemps, non ?
Je ne sais jamais quand c’est toi ou moi qui parle, qui pense, qui agit.
Peut-être mème que toi non plus, tu ne le sais tu pas.
Qui es-tu ?
Dieu en moi ?
Un Ange tombé de son nid ?
Une pleureuse cachée dans mon sein, un guerrier blafard vêtu de mon corps,
une Princesse aux corps de sel, Loth, voyant sa femme transformée en statue,
un montreur d’ombres itinérant,
un enfant rieur, qui court derrière la vie,
Les animaux qui me visitent parfois : toi la pieuvre sage, l’étoile de mer au cœur aimant, le chimpanzé malin, le tigre furieux, la girafe idiote, l’ours en deuil, l’araignée-scorpion en colère et affamée….
J’aimerais te connaître, et si derechef tu t’exprimais ?
LA RÉPONSE
( TRADUIT DE L’ARABE)
Parmi les plus beaux jours de ma vie
Celui ou tu fus
Beauté lunaire
Sourire d’abondance
Donnez moi une terre pour y planter la graine de la jeunesse
J’y apprendrais la couleur des oiseaux
N’importe où
N’importe quand
Personne ne connaît le sens des mots
Etre de bois, baobab animé par la glaise,
Ombre figée par le temps
LES TROIS OMBRES
Et toi tu cours, et tu passes sous un lampadaire, et soudain tu vois sur le sol
trois ombres courant avec toi, et disparaissant, fugaces
Et c’est comme un éclair : et si tu n’étais pas le coureur, mais l’ombre ?
Et pendant un instant tu attends que l’ombre revienne pour te projeter en elle.
Elle te fait peur, cette ombre. Plus rapide que toi, elle arrive et elle part
Tu as à peine le temps de l’embrasser, que déjà elle a la vie traversé.
D’où est elle venue, où est elle allée,
de quelle partie de toi, cette ombre est-elle projetée ?
Et l’autre ?
Et la troisième ?
Combien d’ombres simultanées peux tu avoir ?
Explore cet zone d’ombres, cet endroit et auras une œuvre
Le cinéma la dedans ?
Une ombre projetée en couleurs..
Namir ABDEL MESSEEH –
www.active-change.com
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