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Au stand du parti communiste égyptien, mon père y retrouve ses copains.
Je lui ai juré mes grands dieux que non.
Mais, tu sais papa, ce ne sont pas les coups qui m’ont fait le plus de mal. C’est que tu sois entré dans ma chambre, à l’improviste, sans ma permission.
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J’ai laissé infusé avant de commenter, Il m’a touché ton texte hier, a des endroits différents. J’étais incapable de l’écouter en audio, pourtant j’aime bien d’habitude avoir les deux versions. Cette fois, les mots écrits m’ont suffit. J’ai pensé à cette paire de collant en laine craqué bien trop vite, et ces genoux coloriés à travers, chez Madame Odile. Récit de gosse inavoué. C’est là que j’ai commencé à écrire ailleurs que sur mes genoux d’ailleurs, sur des p’tits bouts de papiers bien cachés.
Je suis très touchée par ce texte, à plein de niveaux. Et oui, ce que le langage populaire est riche en expressions où être une femme est insultant, et combien de films, dans leurs dialogues souvent pauvres à pleurer, nous confirment qu’avoir du courage, qu’être valeureux, c’est le contraire d’être une femme.
À quel point est-il nécessaire de refouler ses faiblesses pour se valoriser de la sorte ?
Je me rappelle, enfant, alors que j’espérais encore qu’un zizi allait pousser entre mes jambes, que la seule chose qui me consolait d’être née fille, c’est qu’au moins, en cas de guerre, je n’irais pas au front.
Merci Valérie. Ce texte est aussi important pour moi.