J115 – Elle n’est jamais très loin

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Elle veut pas que tu l’accueilles
C’est pas une fleur
Elle est comme la vague géante,
qui demande pas ton consentement
Pour te fracasser la tête contre les récifs

Parfois tu surfes sur elle
Et elle te porte sur son flanc

Tu peux l’aimer,
lui cracher dessus
lui tourner le dos si tu veux,
ou tenter de t’éloigner d’elle.
Elle a déjà emporté tous les tiens
et continuera, indifférente
à marcher à tes côtés,
ni méchante, ni bienveillante

Avance libre au gré du vent
Susurre lui tes désirs
Effondre-toi, minable
dans un lit de sanglots
Peste rageusement contre elle,
Ou questionne-là, curieux
sur ce qu’elle attend de toi
Tout ce qu’elle te renverra, c’’est l’écho de ta propre voix

Et si perdu dans le noir
tu crains de la voir te quitter
regarde au fond de ton cœur
C’est elle qui le fait trembler

Continue tranquille ton errance
Ne lui demande pas de te guider
de te protéger ou de te soumettre
Laisse la s’en foutre de toi
et cheminer à tes côtés

 



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/2 Commentaires/par
2 réponses
  1. lili
    lili dit :

    Le tueur, la vague… des textes si sombres, si noirs… Je me demande ce que ça donnerait en pleine lumière, sous d’autres projecteurs, sous le soleil ?

    Répondre
  2. Farah
    Farah dit :

    J’adore tes nouveau textes. Ils me prennent par le corps. Je les entends en moi qui secouent, bouleversants, ils disent l’ineffable, la force des émotions. Merci.

    Répondre

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