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L’écriture créative pour faire passer vos idées
CE QUE VOUS RISQUEZ EN 2020
Je sais bien que les vœux partent d’une bonne intention. Et je suis toujours ravi d’en donner et d’en recevoir, même si je ne crois qu’ils n’ont aucun impact positif sur nos vies. Et peut-être même l’inverse.
Et je voudrais vous parler d’un truc qui agit sur votre cerveau beaucoup plus efficacement que des vœux de réussite pour vous mettre en action.
Et vous raconter l’impact de ce truc sur un ami qui avait participé à mon stage d’écriture enchantée et qui souhaitait changer ses mauvaises habitudes avec l’alcool.
Et voilà qu’au moment de commencer cet article, j’ai reçu le coup de fil d’une collègue. Je pensais qu’elle allait me souhaiter une merveilleuse année, tous ses vœux de bonheur, l’amour, et tout ça, mais elle m’a dit.
« Et bien moi, Namir, je ne te souhaite pas le meilleur pour 2020 »
« Hein ? »
Et elle m’a fait suivre un texte de Mirta Medici, qui disait en mieux ce que je voulais écrire dans mon article.
Alors, je le partage avec vous.
“Je ne te souhaite pas une année merveilleuse où tout va bien. C’est une pensée magique, puérile et utopique. Je te souhaite de te regarder toi-même et que tu aies assez d’amour-propre pour mener beaucoup de batailles, et d’humilité pour savoir qu’il y a des batailles impossibles à gagner et d’autres qui ne valent pas la peine d’être livrées.
Je souhaite que tu puisses accepter le fait qu’il existe des réalités qui ne changent pas, et qu’il en existe d’autres, que si tu fuyais du lieu de la plainte, tu pourras changer.
Je souhaite que tu t’exposes à ce que tu crains, car c’est le seul moyen de vaincre la peur.
Que tu apprennes à tolérer les “tâches noires” de l’autre, parce que tu as également les tiennes, ce qui annule la possibilité de se plaindre.
Que tu ne te condamnes pas pour avoir eu tort; tu n’es pas le tout-puissant.
Je ne te souhaite pas que cette année t’apporte le bonheur. Je te souhaite d’être heureux quelle que soit la réalité que tu vis ”
Que le bonheur soit le chemin, pas le but »
Voilà.
Alors, s’il y a un truc que je vous souhaite pour cette année, c’est d’oser vous exposer à ce que vous craignez.
C’est ce que j’avais proposé à mon ami qui voulait changer son habitude avec l’alcool.
J’appelle ça « L’exercice du pire ».
Voila comment je le lui avais présenté :
« Tu souhaites que ça change ? Commence par écrire le pire de ce qui risque de t’arriver dans les 15 prochaines années si tu ne change pas ».
Et je lui ai demandé d’écrire sans interruption pendant 30 minutes. Il a alors écrit sur un avenir dans lequel il boit de plus en plus. Sa fille a honte de lui, sa femme le méprise mais ne le quitte pas, son corps devient flasque, son esprit fonctionne au ralenti, son image de lui-même se détériore, la démotivation, la maladie, la souffrance physique, la dépendance, la dépression, l’indifférence et la solitude.
C’est sûr que c’est moins agréable à faire que les vœux du nouvel an !
C’était tellement l’horreur qu’il en a eu la nausée.
Mais cela a porté ses fruits.
Alors, osez avoir peur, osez envisager le pire pour entreprendre ce qui est important pour vous, osez créer, osez vous planter, osez recommencer, osez réussir.
C’est tout ce que je vous souhaite pour cette année.
Moi, cette année, je vais oser deux trucs un peu risqués. Je vous en parlerai bientôt.
Et vous, qu’est ce que vous voulez risquer en 2020 ?
Namir
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