SE LIBÉRER DES PROTOCOLES EN HYPNOSE

Quand on écrit des histoires, on raconte des trajectoires de personnages qui évoluent, changent, se transforment.

De la même manière, quand on pratique un métier d’accompagnant, on utilise des protocoles pour amener les gens a changer. Mais au fond :

Qu’est ce qui fait que les gens changent ?

Ayant la double casquette d’auteur, et d’accompagnant, cette question me préoccupe beaucoup.

Pourquoi certains clients changent et d’autres pas ?

Dans l’accompagnement par l’hypnose, le travail de changement se fait durant ce qu’on appelle un protocole, c’est à dire une  trame, un cadre que les accompagnants suivent pour induire des transformations : faire retourner un client dans son enfance pour y régler quelque chose, le guider dans le futur pour trouver une ressource, revisiter sa vie sous un angle nouveau pour la voir autrement, etc…

Certains hypnotiseurs suivent des protocoles à la ligne, ou lisent même des scripts à leurs clients, d’autres sont très utilisationnels, et rebondissent sur tout ce qu’apporte le client.

Et parfois les clients changent. Parfois pas.

A mes débuts, je me posais souvent la question : parmi les différents protocoles que je connais, lequel vais je utiliser avec ce client ?

J’ai eu la chance d’être formé à l’hypnose par des formateurs qui avaient des points de vues très différents :

Quand l’un me disait : « Tout marche avec tout. Teste », l’autre m’apportait un point de vue opposé : « A chaque personne, en fonction de son fonctionnement, et de sa problématique, il y a un protocole adapté »

Ils avaient tous les deux raison. Et tort.

Et surtout, ils m’ont appris un truc essentiel :

Être capable de remettre en question les enseignements, tout en étant curieux de les vérifier par soi-même.

J’ai appris à développer cet état d’esprit avec la méthode de Byron Katie. Après avoir listé mes croyances les plus importantes sur le changement, et sur la vie, je me pose une question simple :

  • Est ce que ce que je crois est absolument vrai ?
  • Est ce que le contraire est totalement faux ?

Et la réponse est très rarement oui.

D’ailleurs très souvent les apprentissages les plus forts dans la vie, sont ceux qui vous font changer vos croyances, ou votre vision du monde.

Et l’un des apprentissages les plus intéressants que j’ai faits sur l’utilisation des protocoles, et qui me permet de mieux comprendre ce qui fait que les gens changent, concerne les leviers de changement.

Le protocole est un scénario, une intrigue, et cette intrigue agit sur les clients parce qu’elle contient des leviers.

Combien de fois, je me suis dit, j’ai raté une séance, j’ai pas suivi le protocole ou j’ai foiré le protocole.

Et pourtant, la personne avait changé.

Parfois, c’est une simple question ou remarque pendant l’anamnèse (ou même au premier rendez-vous téléphonique) qui a activé le levier du changement. Il arrive que le changement se soit fait avant la séance : au moment ou le client a décidé de prendre un RDV. Car parfois, il a pris une décision ce jour-la. Et la séance, n’est que la ritualisation de sa décision. Parfois, le changement se fait lors de mise sous hypnose, lorsque le client réalise qu’il est capable de vivre et d’apprécier un état dans lequel il ne ne contrôle plus les manifestations (mouvements automatiques, hallucinations). En tant que client, il m’est arrivé de changer (je l’ai su après) parce que mon accompagnant avait fait une boulette en se trompant sur mon prénom. Et il arrive aussi qu’un client change simplement parce que vous lui dites : Non, nous allons pas travailler ensemble.

Et nous allons voir pourquoi.

Mais avant d’aller explorer ces leviers et de mieux comprendre comment ils fonctionnent, je vous propose de faire un détour par le monde magique des histoires.

Les différents types d’histoires

En storytelling, toutes les histoires du monde reposent sur des structures universelles, que l’on retrouve dans la plupart des civilisations.

Ces structures varient, mais grosso modo, on peut distinguer 8 trames principales (selon la proposition de Blake Snyder dans son livre  les Règles élémentaires de l’écriture d’un scénario).

D’ailleurs vous pouvez vous amuser à regarder vos films, vos livres, ou vos récits préférés, et constater qu’ils rentrent tous dans une de ces 8 trames qui peuvent se résumer ainsi :

« C’est l’histoire d’un type qui a un problème…. »

1 -Le monstre dans la maison :

Un environnement ordinaire devient soudain menaçant. C’est le genre d’histoires dans lequel le héros doit combattre un monstre réel ou imaginaire. (Exemple : les dents de la mer, Alien, l’exorciste).
Le monstre peut aussi être le héros lui-même (Angel Heart, Docteur Jekyll and Mister Hyde).

2 – La Toison d’or / La quête :

Le héros se fixe un objectif dont l’accomplissement n’a pas de prix (ex: sauver le monde) et entreprend l’impossible pour parvenir à réaliser cette mission. Cela peut-être la recherche d’un objet, d’une personne, ou d’un lieu. (ex : Star Wars, retour vers le futur, Indiana Jones,)

3 – Les rites de passage :

Cette fois, ce n’est pas tellement la quête d’un objet, mais c’est le voyage en lui-même qui va transformer le héros. (Voyage initiatique, passage de l’adolescence à l’âge adulte, récits de deuil). Poussé à l’extrême : le film de sacrifice. (ex : E.T., Le Silence des Agneaux, je vais bien ne t’en fais pas).

4 – L’amour entre potes :

Deux amis, deux potes, qui vont se brouiller avant de se réconcilier ensemble. (principe du « buddy movie ») Un homme et une femme qui se détestent mais qui découvrent au fond qu’ils s’aiment. On retrouve ici la plupart des comédies romantiques (The Shop around the Corner) et tous les « buddy movies » Rain Man.

5 – Les polars :

Le polar ne repose pas tant sur l’idée de Whodunnit, (c’est à dire qui est le criminel), mais plutôt quels sont les motifs qui animent le criminel. Souvent ce sont des récits qui reposent sur un changement de point de vue. On comprend alors l’histoire rétroactivement, ou alors on comprend mieux le personnage. (Chinatown, Le 6eme Sens, 8 femmes, Eté 85)

6 – Le triomphe du crétin :

Un personnage, à première vue insignifiant, dévoile un talent insoupçonné et se « fait une place dans le monde ». Découverte des capacités du personnage. (Chaplin, Amadeus, Forrest Gump).

7 – Le groupe :

Comment les membres d’un groupe vont réussir à s’allier ensemble pour atteindre un objectif commun. Personnages enfermés, récits d’évasion, de prison. (Vol au dessus d’un nid de coucou, Le parrain, Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu, la grande évasion).

8 – Les super héros :

Bah ce sont des histoires avec des super héros !

Bien sûr, certains scénarios peuvent combiner plusieurs trames, et rentrer dans plusieurs catégories.
« Astérix et Obélix » par exemple est à la fois un film « d’amour entre potes » et une quête.

Toutes ces histoires s’appuient sur des structures narratives qui racontent comment des protagonistes évoluent et changent.

Je vous invite dorénavant, lorsque vous regardez un film, à vous demander, quelle est la structure de l’histoire ?

Vous verrez, c’est passionnant. Parfois il faudra un peu de gymnastique, car la structure est bien cachée. Mais ce travail vous aidera a hiérarchiser entre la structure principale de l’histoire, le cœur du récit, et les histoires secondaires, annexes et les fausses pistes.

Et vous pourrez aussi vous demander : tiens, dans cette histoire, dans ce film que j’aime bien, quelle est le moment, ou la scène où le personnage a véritablement changé ?
Peut-être que c’est au moment où le héros combat le dragon et découvre ses ressources,  de la défaite lorsqu’il comprend quelque chose sur lui, ou au moment où il a décidé d’accepter le combat et de dire adieu a un ancien comportement.

N’hésitez pas à répondre dans les commentaires.

Vous pouvez aussi, vous appliquer la question a vous même :

Qu’est ce qui a fait que vous avez changé ?

Pensez aux grandes bascules de votre vie. Les moments ou vous avez réussi à prendre une décision importante, franchi une étape, déclaré votre flamme, vécu une transformation : qu’est ce qui a rendu cela possible alors que ce n’était pas le cas avant ? Quels ont été les leviers qui ont permis ce changement ?

J’espère que ce petit détour par les structures narratives va maintenant vous aider a y voir plus clair, et à faire des liens avec ce que je veux vous dire sur les protocoles d’hypnose.

Car les protocoles au fond, ce sont des histoires de changements qui s’appuient, comme je vous le disais plus haut, sur des leviers.

Je vous propose maintenant d’explorer ces différents leviers . Il y en a 6 principaux, tels que référencés par Jordan Vérot dans son livre « Hypnose et leviers de changement« .

LES LEVIERS DU CHANGEMENT

1 – La négociation avec le dragon.

On pourrait ici faire un lien avec le récit du « monstre dans la maison ». Sauf que la maison en question, c’est vous.

C’est le cas lorsque vous vivez un conflit interne, entre une part qui veut quelque chose, et une autre non.
Ou encore lorsqu’un part de vous que vous n’entendez pas, ou que vous ne voulez pas laisser s’exprimer, se révèle en fait avoir une utilité.

On retrouve ce levier dans des protocoles comme la « Négociation entre parties » mais aussi le « recadrage en 6 points » qui sépare le problème de son intention positive, pour permettre ensuite un dialogue.

C’est un levier qu’on retrouvera aussi dans le travail sur les archétypes, ou sur les résistances au changement.

Bill O’Hanlon, dont j’aime beaucoup l’approche, l’utilise beaucoup (mélangé avec le levier d’acceptation que nous verrons plus tard).

HYPNOLOGUE : Vous me dites qu’il y a une part de vous qui veut continuer à fumer, et une part qui veut arrêter ?

Comment pourriez vous trouver un moyen de satisfaire les besoins de chacune de ces deux parts, ou du moins de leur permettre d’exister et d’avoir chacune leur place, simultanément ? »

Cette négociation peut prendre la forme d’un dialogue, mais elle peut aussi devenir un combat, comme le combat de St Georges contre le Dragon : Parfois, il y a une partie qui doit mourir, ou partir, ou être bannie pour que le système vive.

2 – Découverte d’une Ressource / renforcement de capacité

Ce levier consiste à aller chercher une ressource à laquelle le client n’avait pas accès jusque là. En allant la  modéliser chez quelqu’un.  En allant la rechercher dans son propre vécu. Ou grâce à un entrainement.

CLIENT : Je n’ai pas confiance en moi pour parler en public / mais j’ai confiance en moi pour danser en boite.

HYPNOLOGUE : Comment pourriez vous transposer cette capacité que vous avez, d’un domaine a un autre.

C’est un outil de coaching par excellence.

En Hypnose, on l’utilise par exemple dans un protocole comme la changement de comportement, ou la futurisation.

C’est aussi un levier qui peut se faire par étapes. Un pas après l’autre. Ou morceler un objectif imposant en plusieurs objectifs plus facilement atteignables. Avant d’animer une conférence internationale , on peut commencer par publier un livre. Et avant le livre on peut publier un article. Et avant l’article on peut poster des avis sur Facebook, pour tester ses idées. Et avant de tester ses idées, on peut commencer par aller a des conférences, et noter ce qui vous intéresse.

Parfois, vous avez peur de faire quelque chose,  mais dans un contexte précis, quelque chose de plus fort (une valeur, une émotion) vous permet d’affronter la peur.

On retrouve cela dans les récits initiatiques, ou les combats. Comme Rocky ou encore Forrest Gump.

Ce levier se retrouve aussi dans toutes les situations d’apprentissage, quand vous découvrez une nouvelle discipline, par exemple, ou lorsque vous commencez à parler une nouvelle langue : vous développez de nouvelles capacités.

3 – Acceptation / pardon / réconciliation.

C’est le principe du déménagement, quand on choisit de partir et de quitter notre ancienne maison. On garde avec nous les souvenirs chouettes, et on laisse la maison derrière nous, pour aller habiter ailleurs.

On retrouve ce levier dans les protocoles de deuil.

Accepter ce que l’on considère comme un problème, ou un échec, ou disons accepter que cela a eu lieu, est une clé pour le dépasser. Plutôt que de le combattre, reconnaitre que c’est-là. C’est le cas, par exemple pour les clients souffrants d’un membre fantôme.

Dans les histoires, on retrouve ce levier dans les structures de type « rites de passage » :  le petit Eliott Taylor doit accepter de laisser partir E.T.  (sinon E.T. va mourir) pour rejoindre sa planète, alors qu’il avait tout fait jusque la pour le garder. Renoncer à la relation par amour. ( Intéressant ici de noter que le garçon et l’extra-terrestre ont les mêmes initiales, comme s’ils faisaient partie d’un même être)

4 – Prise de responsabilité.

Ce levier permet de sortir de la passivité face à la vie, et de la victimisation, pour devenir davantage acteur de ses choix.

C’est un travail essentiel sur l’état d’esprit.

Deux livres inspirants sur ce sujet sont « Mindset » de Carol Dweck, et « Responsabilité absolue » de Jocko Willink

Quand un client vous dit :

CLIENT : Ça fait 20 ans que j’essaye d’arrêter de fumer. Et j’ai vu plusieurs thérapeutes avant vous, mais ils n’ont pas réussi à me faire arrêter. Mais on m’a dit le plus grand bien de vous, et j’ai confiance »

Il se déresponsabilise.

(Présupposé : si j’échoue, ce sera de votre faute, parce que vous n’êtes pas assez bon)

Voilà pourquoi, il est important de rendre sa responsabilité au client.

HYPNOLOGUE : Ça fait 20 ans que vous essayez d’arrêter de fumer ? 20 ans ?
Qu’est ce qui fait que vous n’avez pas encore réussi, malgré tout ce que vous avez essayé ? Comment cela se fait il ?
Comment vous pourriez me donner envie de travailler avec vous ?

Responsabiliser un client, c’est l’aider à changer en profondeur le regard qu’il a sur la vie.

Je prends un exemple :

Je me mets en colère contre mon fils parce qu’il fait du bruit.

A – Je peux rendre mon fils responsable de ma colère.

Je me vois alors comme victime impuissante face à une situation extérieure.

B – J’assume que je suis responsable de la manière dont j’ai vécu l’évènement.

« Oui, j’ai vécu cette colère, oui, c’est arrivé. En quoi je suis responsable de ma colère ? Qu’est ce qui en moi a provoqué, ou activé cette colère ?

Ici, le client change la manière dont il regarde l’événement. L’enfant n’étant alors plus qu’une surface projective qu’il investit.

5 – Nouvel éclairage:

Dans ce levier, votre point de vue sur une situation change. Par exemple, celui que vous preniez pour le méchant, était en fait un allié maladroit.

Vous connaissez l’histoire du prince assoiffé dans le désert ?

« Le prince trouve une source d’eau. Il remplit sa timbale.
Dès qu’il l’approche de ses lèvres, son faucon plonge du ciel pour la lui arracher.
Le prince recommence plusieurs fois, avant de s’énerver, décocher une flèche à son faucon.
Qui tombe, transpercé, la timbale entre les serres.
Le prince grimpe alors sur le rocher dont coule la source, pour récupérer la timbale.
A côté de son faucon transpercé, il découvre dans l’eau le cadavre en décomposition d’une vipère à cornes.
Et comprend trop tard que le faucon avait cherché à lui sauver la vie… »

On retrouve souvent ce levier dans des récits de type polars, des films comme le 6ème sens, dont le retournement de point de vue à la fin, permet de revoir tout le film différemment.

Ou encore dans un film comme « Manon des sources » ou le personnage du Papet, joué par Yves Montand, découvre une information qui lui manquait et qui change toute l’histoire de sa vie.

Et bien sur l’enseignement, et la psycho-éducation s’appuient aussi sur ce levier.

Dans une futurisation négative, où on plonge un client dans une situation effrayante, celle du pire qui pourrait lui arriver s’il ne change pas (et qui agit alors comme un recadrage puissant) c’est le même levier que l’on retrouve.

6- prise de recul / distance.

C’est le levier qu’on utilise par exemple pour agir sur une réaction émotionnelle trop forte. Une peur excessive. Phobie (même si on ne travaille pas dessus), atténuation d’une douleur, dissociation.

Si vous prenez un protocole, que ce soit le protocole du travail de Byron Katie, des niveaux logiques de Robert Dilts, ou une régression en vie antérieures, vous verrez qu’ils contiennent plusieurs de ces leviers. Je vous invite à prendre chacun des protocoles existants, et de vous interroger dessus.

Désormais, plutôt que de vous demander :

Quel protocole utiliser avec quoi ?

Vous pourrez plus pertinemment vous interroger sur :

Quel est le principal levier dont mon client a besoin pour évoluer dans sa problématique ?

UNE ÉTUDE DE CAS

Je vous propose un exemple pour vous entrainer à identifier les leviers de changements.

CLIENT : Je n’arrive pas à arrêter de fumer depuis 20 ans. J’ai essayé plein de fois. C’est comme si une part de moi résistait au fait que j’arrête de fumer, alors que je sens que ca me bouffe les poumons, et que j’étouffe a petit feu.

Protocole utilisé : Redirection d’histoire de vie

Le sujet se retrouve alors dans une piscine à l’âge de 6 ans, et son père lui enfonce la tête sous l’eau en rigolant. L’enfant ne peut pas respirer, et a peur de mourir. Mais le père ne s’en rend pas compte, et rit.

Étape de travail : Discussion avec l’enfant

L’enfant se dit qu’il va mourir, et qu’il n’a pas le droit de vivre. Il ne comprend pas pourquoi son pere rit, alors que lui est mort de peur.

L’adulte n’aime pas l’enfant, et lui en veut.

L’enfant ose enfin révéler du bout des lèvres qu’il est en colère contre son père.

L’adulte a honte de penser cela. Et pleure car il ne supporte pas l’idée qu’une part de lui n’aime pas son père.

L’adulte prenant conscience de sa honte, et comprenant pourquoi il n’aime pas l’enfant, commence a accepter l’idée que l’enfant, dans ce contexte, a le droit de ne pas aimer son père vu ce qu’il a vécu.

Il explique à l’enfant que ce n’est pas de sa faute, Et apporte à l’enfant la sécurité et la confiance dont il avait besoin.

« Ton père n’avait pas l’intention de te faire du mal, mais cela arrive que les adultes fassent parfois des choses bêtes, destructrices, et qui les dépassent.  Et tu as le droit d’etre en colère. … « 

L’adulte comprend alors que l’enfant a fait un lien entre l’amour du père, et le fait d’être étouffé.

En raccourci : Mon père m’aime, donc il m’étouffe

Et la peur de perdre alors l’amour de son père à créé un apprentissage : pour garder l’amour de mon père, et s’interdire d’accepter qu’il a le droit de ne pas l’aimer, le client s’etouffe avec le cigarette,

Mais aujourd’hui, le client dit :

j’ai le droit de m’aimer, sans m’étouffer, comme je peux aimer cet enfant quand il est en colère contre son père, ou qu’il a peur, Comme je peux aimer mon père, sans pour autant aimer son comportement.

Le client suite a cela, a arrêté de fumer.

Alors, a votre avis, quels leviers son présents dans cette étude de cas ?

N’hésitez pas à partager vos réponses et réflexions.
C’est en vous questionnant que vous apprendrez à développer un regard de plus en plus pertinent sur la compréhension des leviers. Vous pouvez le faire avec vos clients, comme vous pouvez le faire en regardant un film, ou une série Netflix.

CONCLUSION

Avant de se libérer d’un protocole, c’est intéressant de le comprendre, d’en comprendre l’intrigue principale : c’est à dire les leviers qu’il contient.

Remettre en question les protocoles, c’est développer de la souplesse, de la flexibilité. Vous pouvez combiner des protocoles entre eux, les transformer.
Vous pouvez même créer vos propres protocoles.

Au fond, je pense que le frein à notre évolution, c’est de cesser de questionner nos outils, ou de leur accorder un crédit aveugle.

Ce sont nos clients qui sont nos principaux baromètres d’évaluation, et la qualité du rapport que nous créons avec eux, le ciment de la transformation.

Voila pourquoi aujourd’hui, que ce soit dans l’écriture des mes scenarios, ou de mes accompagnements, je porte toute mon attention à mes clients ou mes personnages en me demandant : tiens, de quoi ils ont besoin pour sortir de leur problème ? Sur quel levier m’appuyer pour favoriser le changement.

J’espère que cet article vous a plu.
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