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Tu n’oses pas écrire ?
Tu as raison
Tu pourrais regarder un film,
aller boire un verre avec des amis
Et ce serait plus sympa.
Mais ce serait ignorer l’appel
Il y a quelque chose de plus grand que toi
Enfin, de plus grand que ce qui dis « je » en toi
De plus grand aussi que ce qui tremble en toi
L’écume qui s’agite à la surface de l’eau
ignore combien la mer est profonde.
Ce quelque chose n’est ni nommable,
ni visible, ni même perceptible.
Mais voilà : cela t’appelle
même si tu ne l’entends pas
Entre lui et toi, il y a d’autres voix,
un enfant furieux qui impose sa loi
ou un autre qui hurle de frayeur.
Ils attendent que tu leur dises : je vous vois.
pour qu’enfin il s’apaisent et libèrent le chemin
Alors, enfin,
au détour d’une porte entr’ouverte
tu l’aperçois,
tranquille, assis et souriant.
Il ne te dit pas : suis-moi, ni même écoute-toi
Il ne t’impose rien.
Tu es libre d’en avoir peur,
de le rejeter, de t’en détourner,
de rester blotti dans tes draps,
ou de t’agiter comme les vagues face au vent
l’appel continuera à soutenir tes mouvements
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